Penser, inspirer, innover, créer, connecter, enseigner
Construit à l’origine en 1861 par les Sulpiciens, avec l’aide des bénévoles locaux, pour la communauté de la Petite-Bourgogne, l’église St-Joseph était un endroit de rassemblement, de célébration et de soutien. Au fil du temps, l’église vécut des difficultés économiques et la communauté fut mise au défi de sauver ce magnifique bâtiment avant de perdre une partie importante de l’histoire locale.
Universités, entrepreneurs, citoyens locaux, organismes communautaires et entreprises privées travailleront côtes à côtes pour redéfinir comment nous travaillons, vivons et collaborons ensemble. Le Salon 1861 tente de rassembler divers groupes pour redéfinir les rôles sociaux, d’une manière non traditionnelle, en créant un espace de travail collaboratif réinventant le rôle des entreprises. En temps d’austérité de financement et de division économique croissante, le joyau qu’est ce bâtiment historique retrouvera son intention originale de rassembler les gens.
Le Salon 1861 propose une salle d’événement à services complets, un restaurant offrant des produits locaux et un espace de travail collaboratif qui permet aux entreprises, aux organismes communautaires et aux résidents locaux de réseauter, de partager des ressources, de former leurs employés et d’établir des contacts. Le Salon 1861 servira aussi de recherche participative afin d’y mener de la recherche institutionnelle en bâtiments verts et en entrepreneuriat social par l’entremise de l’école d’architecture et la Faculté de gestion Desautels de l’Université McGill. La grande variété de parties prenantes présentes dans Le Salon 1861 permet un échange unique d’idées et de ressources entre la communauté, les entreprises et les institutions. Le bâtiment est aussi entouré d’un jardin urbain et accueille un large éventail d’événements, d’ateliers et de conférences ouverts aux entreprises et aux résidents locaux.
Pendant plus d’un siècle, l’église St-Joseph a servi de lieu de rencontre, d’échange et de collaboration. Elle était au cœur de la communauté. Au début de la période moderne et révolutionnaire en France, les Salons servaient de noyaux culturels avec le but de « dissiper les bonnes manières et la sociabilité ». Ils étaient souvent vus comme des centres d’échange intellectuel et social, promouvant des notions idéalistes durant ce qui est référencé comme « L’âge de la conversation » et ils représentaient l’égalitarisme. Ils étaient souvent tenus par des femmes hautement éduquées.
Le Salon 1861 est un espace pour véhiculer ces valeurs. C’est un espace dans lequel chacun est libre de se faire entendre, d’innover, de penser et d’essayer de nouvelles choses dans un environnement de collaboration et de soutien.